2.6.11

Moustique attaque

Genre mais wtf, mais d'où est donc sorti or ni car ? Sérieux, est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer le pourquoi du comment de la plausibilité d'une pareille histoire ? Cette nuit sur les coups de 00h15 je m'en vais de ce pas vers mon lit douillet. Je m'y allonge totalement insouciant, l'esprit libre, voire peut être naïf. Je m'enpaquete dans ma couette (ca rime :)) et je commence à divaguer dans des histoires d'espionnage où une belle et majestueuse espionne aurait besoin de mon aide pour espionner un agent double dont on ne sait plus trop qui au final il espionne. C'est dans ces pensées de héros peu ordinaire que je me laisse prendre dans les bras de Morphée. Mais alors que je suis entrain de désamorcer une bombe j’entends un bourdonnement non loin de mon oreille qui me fait perdre le fil de mes pensées : UN PUTAIN DE MOUSTIQUE ! (Ou devrais je dire une putte de moustique sachant que seule la femelle pompe le sang de ces victimes). Ni une ni deux j'agite mes bras pour le faire partir. J'allume la lumière et je me mets en chasse ! J'observe, j'analyse, je guette patiemment les murs qui entourent ma chambre. Puis je découvre cette bête féroce qui me nargue de son sourire moqueur. J'attrape ma charentaise. Fixe la cible. Me met en position. Puis, d'un mouvement rageur, je frappe ! Mal m'en pris, car le moustique fut plus rapide, il s'envole sur ma gauche, alors que ma charentaise vient de me prouver que ma chambre mériterait un coup d'aspirateur. Je m'élance à sa poursuite à travers les méandres de ma couette. Après une demi seconde de course haletante je me retrouve au bord du précipice du bout du lit. Pris de vertige, mais ne perdant pas de vue mon objectif, je saute sur ma table de nuit. La charentaise à la main, je verrouille cette garce de petite bête dans la mire, et j’abats un second coup magistral.

Raté.

Cette petite vermine bourdonnante s'envole dans des recoins encore inexplorés de mon territoire nocturne. Prenant mon courage à demain, je remets les pieds du Terre, et décide de me recoucher, une petite bête comme celle-ci ne mérite pas tant d'efforts.

Erreur.

Vers 02h00 du matin la bête resurgit de derrière mon oreille. Elle s'attaque férocement à ma joue et ce n'est qu'après plusieurs mouvements frénétiques de mes bras que je repousse l'envahisseur. Maitre en ma demeure j'allume la lumière. Le monstre se situe à quelques centimètres de mon oreiller. Sacrilège. Ne trouvant mon arme fétiche j'utilise ce qui me tombe sous la main. Je prends mon oreiller à pleines poignes et je l'écrase brutalement sur le petit animal. BIM. Je l'ai eu. Mais une trace rougeâtre apparait sur le mur, dernière image de la vie éphémère de cet ennemi impitoyable.

Je m'en retourne dans les bras de Morphée, pour une nuit paisible fait de beaux rêves.

Sur ce, bon appétit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire