19.7.10

District 9

L'autre jour j'ai vu District 9. Un film d'Aliens pas méchants (les aliens, pas le film) avec du jus, lien doré avec l'apartheid en Afrique du Sud, comme de par hasard c'est là bas qu'on a fait la coupe du monde. Coupe du monde de quoi déjà ?

Ce film était a priori fort interessant, un bon film d'extra-terrestres, une idée un peu novatrice, et surtout un théâtre qui nous change du tryptique Los Angeles, New York, Washington. Deja là, plus un point ! Pour une fois qu'un film hollywoodien se met a l'heure de la coupe du monde on ne peut que saluer cette entreprise audacieuse, sans doute dans l'optique de bien se vendre en Europe, mais différente pour une fois.

Notre héro lors de ce film n'est autre que le parfait petit commis de bureau: pas franchement futé, il ne sait que appliquer les lois. Il croit en l'amour et n'est plus totalement raciste. L'homme parfait pour aller délivrer des demandes d'évacuation a une population allochtone. Oui ? C'est pour quoi ? En nait fée, les autorités, ou plutôt l'autorité bien représentée par MNU, conglomérat spécialisé dans le developpement d'armes a recu pour ordre de déplacé ce camp de 1,5 millions d'aliens plus loin du bourg de Johann, il avait du mal à dormir parait il. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu.

Et oui comme souvent dans les films on sent qu'il va se passer quelquechose de pas prévu, enfin pas prévu pour les personnages, nous on prévoit, on est meme trop prévoyant, parce qu'au final on a prévu ce qu'on allé voir, et si ca c'est pas etre devin ! Au moment où ce brave Afrikaner (Africain en Afrikaner) rentre dans une maison faite de tôle pour y chercher quelconques armes, il se fait pschitter (je n'ai pas d'autre mots) le visage par un liquide noir qui instantanément lui donne des nausées difficilement répréhensibles. Malade il se blesse au bras. La mal pour un bien est fait.

A partir de là il suffit de changer de film, de mettre Avatar (ou n'importe quel autre film) a partir du moment ou le mec prefere etre avec les aliens. Ils vont finalement devenir ses amis et il va se battre pour eux, avec des armes de destructions assez violentes, pas d'histoire d'amour par contre, mais une amitié pour autrui: welcome back to hollywood.

Au final un bon film d'action légèrement original, même si le clin d'œil à l'Apartheid (la séparation) est beaucoup trop gros a mon goût.

On regrettera le fait que l'aspect choc des cultures et l'arrivée d'une troisième communauté dans une ville comme Johannesburg ne soit pas developpé. Finalement cela aurait pu faire l'objet d'une série intelligente peut etre.

A noter aussi le style reportage caméra à l'épaule que je surkiffe, un peu comme Children of Men avec Clive Owen, film que je conseille vivement.

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